Elément perturbateur [Jack]

Jack ne savait plus quoi dire. Il secoua un peu la tète. Et regarda les liens qui l'entravaient.
Il forca, les tendons des ces avant-bras saillait. Dans un claquement sec, les liens se rompirent. Un grade de ce peuple brandis vers lui un javelot et le lança. Jack l'attrapa au vol, le retourna et visa le juge sur le gradin, il lança le javelot qui se ficha a 2 cm de la tète du juge. Ensuite, il parla, et sa voix de stentor s'éleva telle l'écho de la tempête dans les gradin.

-"Voyez vous tous, j'aurais pu tuer votre juge. Au lieu de cela, et pour faire preuve de ma bonne volonté je l'ai épargner. Je ne suis pas votre ennemis et je demande humblement pardon pour avoir fouler l'endroit sacrée de votre lac. Hélas je ne contrôlait pas les événement. Je viens d'un vaisseau qui vogue dans les étoiles, et j'ai pu m'échapper avec ce qui a atterris dans votre la...une sorte de barque de sauvetage."

La foule regardait, méfiant, cet homme plus grand et plus fort que les puissants Ludmars.

Jack attendis la réaction du juge. Sur ses gardes.

*Bon, ca s'annonce plutot mal...mais au fond Lieutenant Carter...tu as éja vu pire.*
se dis Jack dans sa tète.

Il analysa la situation, il était en équilibre sur le plateau a la verticale. Et des espèce de monstre était en bas. Le garde qui n'avait pas supporter qu'il réceptionne son javelot au vol réitéra l'essai et Jack ressaisit encore une fois l'arme au vol.

*maintenant, j'ai une arme...* pensa Jack. Il sauta a bas du plateau et se cola dos a ce dernier, il allait affronter les félins, n'était il pas le meilleure au corps a corps a l'académie ?


Le premier lion bondis et Jack , javelot en avant, le transperça. Il retira promptement son arme afin de balancer un coup de hampe dans les cote d'une autre bète qui tentait de profiter de la situation.

Jack compta. Sept !! Il y avait sept lion. Jack analysa la situation au plus vite, prenant en compte chaque détail du terrain. Les sept lion se tenait en face de lui et semblait prêt a bondir, il fallait les séparer. Il contourna la plate forme, dos a celle ci afin de scinder les lion en deux groupes.

Lorsque le groupe de quatre eurent contourner la plate forme, le lieutenant revint vite sur ces pas pour affronter les trois lions de l'autre groupe.

Un coup assené fit une vilaine balafre sur l'œil d'un des lions qui n'eut pas le temps de rugir sa douleur, la pointe s'était profondément enfoncer dans la gorge le laissant mort.

Les deux autres tentèrent de l'encercler. Jack brisa la hampe de la lance sur son genou en deux extrémité pointues. Il afficha un sourire guerrier et attendis. Lorsque les fauves bondirent, il planta le bout de la hampe ou il n'y avait que du bois dans le flanc de la première bête et , roula au sol afin d'éviter un coup de griffe de la deuxième. Il lui restait le bout ou se tenait la lame du javelot. Le deuxième groupe de félin revenait. Jack fonça en avant. Le fauve aussi, la rencontre fut brutale. Jack plongea sous le ventre du fauve et lui enfonça le pieu dans le ventre. La bète s'affala sur lui lui coupant le souffle. Le deuxième groupe arriva. Jack fit basculer le cadavre de la bète et se remis en garde en récupérant
ses deux armes primitives.

Après une lutte acharnée, le Lieutenant Carter vint a bout du dernier lions. Il s'approcha du gradin ou se tenait ses armes. Les gradins étaient fait pour des hommes de la tailles de ce peuple. Jack n'eut pas grand mal en sautant a s'agripper au rebord sur gradin et a s'y hisser. L'homme a la cagoule laissa transparaitre une lueur de peur dans ses yeux et se saisis d'un poignard, le tenant a deux mains comme un homme qui ne sais quoi faire.

Jack le regarda un instant et continua son chemin vers le rateliers d'armes ou il récupéra ses armes.

Il avait enfin récupéré la deuxième part de lui-même, avec cet arsenal il était prêt à tout.
Enfin presque, le bourreau, remis de sa surprise, s'était faufilé derrière le lieutenant, qui sentit la dague siffler, il eut le temps de se retourner, pour frapper le bourreau dans les côtes, mais la dague lui avait perforé le thorax, et la plaie saignait beaucoup.
Jack pria pour que le coup n'ai pas atteint d'organe vital, et manqua de s'évanouir. Mais lors de ces nombreux entraînenements, on lui avait appris à supporter la douleur.

"La douleur est ton allié, tu ne dois pas en avoir peur" lui répétait sans cesse son instructeur.

Il se donna une claque pour se réveiller, retira la dague de son thorax bien que ce soit extrêmement dangereux, et égorgea le bourreau d'un mouvement circulaire.

La porte s'ouvrit dans la volée, des centaines de Kloogfa enragés apparurent armés jusqu'aux dents, et encerclèrent Jack prudemment comme un fauve blessé.

Le plus courageux d'entre eux tenta de l'assommer, Jack saisit sa lance pour lui planter dans l'oeil. Un autre lança une pierre à l'aide d'une fronde, la pierre cogna contre le crâne du naufragé, celui-ci cligna deux-trois fois des yeux, et s'écroula.

Ses yeux s'ouvrirent, une douleur lancinante dans le thorax et dans la tête le clouèrent au sol, il porta un regard vers sa blessure, et vit qu'il avait reçut des soins primaires. La plaie était entourée d'un bandage rougi. Une bosse de trois centimètres était apparue sur sa tête.

Il observa l'endroit où il se trouvait, une cage à environ cinq mètres du sol, retenue par un fil de plusieurs mètres. il se trouvait apparemment suspendu au dessus de la place du marché. Les gens en bas tentaient de lui lancer des fruits pourris mais n'y parvenaient pas.
A l'autre bout du marché, une autre cage suspendue, avec un cadavre squelettique assis à l'intérieur.

Il constata avec horreur qu'on lui avait de nouveau subtilisé ses armes.

*Bon si je tord les barreau de la cage, soit j'y arrive pas et je suis pas avancer, soit j'y arriv et recapturer dans la minute qui suit.* se dis Jack.

Il héla l'un des gardes et demanda:

-"Hey toi le petit la...je voudrais voir votre grand chef..."

L'homme paru hésiter , puis, regardant Jack, il se dis que cet homme devait surement ètre vu de son chef. Il partit en direction du palais pour faire par au grand roi de Kloogfa de la requète du prisonnier si célèbre maintenant.

Jack s'avanca et on lui fit signe qu'il pouvait parler.

Il raconta son crash a bord de sa capsule et comment il avait été traiter ici. Il dis aussi qu'il aurais eue l'occasion avec ses armes de tuer d'une rafale tout ceux qui se seraient mis en travers de son chemin mais qu'il n'en avait rien fait. Il appuya la dessus pour convaincre que ce n'était pas un ennemis.

-"Sire, je ne suis pas un envahisseur...je suis un naufragé...un naufragé des étoiles..."

Un brouhaha monta des gradins sur lesquels se tenaient l'élite de la nation. Jack se redressa alors de toute sa hauteur et le nain qui le tenait en respect avec sa lance en croissant de lune dut tenir celle ci a bout de bras pour atteindre le coup de Jack.

Il attendis une quelconque réaction du vieux roi.

-"Et bien, ma faveur est simple...j'aimerais récupérer mes armes...et que vos médecins me soigne. "

Jack regarda ses plaies, puis le roi. Le roi avait l'air d'un homme juste et droit. Si ils acceptaient sa demande, Jack se dis que quand il croiserais des hommes de ce peuple, ils les aideraient dans leur guerre ou leurs problème.

- J'aurais aimé garder ces armes fantastiques pour les étudier, mais qu'il en soit ainsi. Tu récupèreras tes biens et tu recevras des soins, étranger. Mais dès que tu seras prêt, un passeur te fera quitter la ville, tu ne pourras plus revenir avant une année.

Jack n'osa pas contredire le roi, si petit soit-il, de toute façon il n'avait pas l'intention de rester dans cette ville où quatre-vingt-dix-neuf pour cent de la population souhaitait qu'il meurt dans d'atroces souffrances...

On lui retira ses anneaux en métal, il était enfin libre. L'envie d'écraser dans sa main le crâne du Kloogfa qui l'avait insulté lui vint subitement, mais il réussit à se contenir. D'ailleurs, le jeune Kloogfa s'esquiva sans laisser son reste.

On lui apporta ses armes sur un coussin rouge et or, couleurs royales, et on le guida dans une espèce de serre, où il reçut des soins à base de plantes pour ses blessures.
Il oublia rapidement la douleur, et le nouveau bandage ne se tacha pas de sang.

- Attention, cette blessure était plutôt profonde, ne faites pas trop d'effort ou elle risquerait de se rouvrir. Lui dit l'un des soigneurs.

Il sortit du palais, des milliers de Kloogfas et de gens d'autres espèces l'attendaient, aucun d'entre eux n'osa l'insulter et encore moins lui jeter de fruits, la parole de Damgar était sacrée. On lui avait accordé un délai de deux jours, après ce délai, il devait se rendre au poste de passage pour quitter la ville.

Jack dès qu'il eut récupérer ses armes, traversa la ville. Les Kloogfa lui lançais souvent des regards haineux mais sans avoir le courage de l'insulter ou alors tout simplement pour respecter la parole de leur roi.

Jack passa alors une bonne partie de la journée a se balader, puis, la nuit tombant, il dormi dans une auberge ou on lui offrit gite et couvert, le roi avait surement donné ses ordres. Il dormi d'un sommeil réparateur et reparti le lendemain.

Il mit une bonne partie de la matinée a atteindre les limite de la ville et la il se présenta a un passeur afin de quitter Balaki.

Le passeur attendait près d'un petit entrepôt, il avait une silhouette humaine, une taille normale, il était très maigre et... possédait un visage de félin : la peau recouverte de poils, les yeux en amandes et quelques moustaches. Jack fut d'abord surpris, puis ricana.

L'homme-félin pris la parole :

- Vous n'êtes pas le premier à rire en voyant mon visage, ce n'est pas tous les jours qu'on voit un Felanskin, sûrement le dernier sur cette planète !
- Et que fais-tu dans la capitale des nabots ?
- J'ai toujours vécu ici, je suis un esclave.
- Un esclave ?
- Oui, j'appartenait au roi avant qu'il ne me donne à vous.
- Hein ??
- Pour s'excuser, le roi vous a offert ma personne en guise de cadeau d'adieu.

-"C'est une blague ?"

-"Non maitre, a partir de ce moment, vous pouvez disposer de moi a votre guise..."

Jack réfléchit un instant, le passeur attendait docilement que son nouveau "maitre " prenne une descision.

Après quelques minutes, Jack ouvrit de nouveau la bouche.

-"Finalement, de la compagnie me fera du bien, mais je te libère de ton statut d'esclave. Si tu veux rester avec moi, fait le de ton plein gré, si tu souhaite rejoindre ton peuple...fait ! Tu es libre. Au fait, quel est ton nom ?"

- Et bien...merci. Je m'appelle Skormir, Skormir le Brave ! Mais ce n'est qu'un surnom. Si ça ne vous dérange pas je resterai avec vous. Après tout on ne m'a jamais apprit à vivre seul, j'ai toujours été nourri et logé. Même si je ne suis plus votre esclave je vous obéirait jusqu'à la mort.

Le jeune Felanskin rappela quelqu'un à Jack. Un bleu de la Coalition. Le soldat considérait Jack comme son père, Jack avait beaucoup d'espoir pour ce jeune homme, jusqu'à ce qu'il meurt au champs d'honneur, victime d'un tireur d'élite rebelle.

- Il est temps de partir, suivez-moi.

Skormir fit monter Jack dans un radeau à voile, spécialisé dans la traversée de la Mer Sacrée.
Il défit le noeud qui le retenait au port et le radeau s'éloigna, en direction du rivage, qui était situé à plusieurs centaines de kilomètres.

- Mais, la traversée va durer plusieurs jours, tu n'as pris aucune provision Skormir !
- Pas d'inquiétude, j'ai déjà traversé cette mer plusieurs fois. Dans quelques temps nous nous arréterons à un point de passage.
- Un point de passage ?

Le Felanskin avait raison, environ trois heures plus tard, quand l'estomac de Jack commençait à crier famine, Skormir stoppa le radeau prêt d'une espèce de maison posée sur deux flotteurs en bois, une longue chaîne en acier retenait l'embarcation au sol, l'empêchant de se déplacer au grès des courants. Ils fixèrent le radeau à une bite d'amarrage, et entrèrent dans la baraque.
A l'intérieur, il y avait un petit bar, tenu par un vieux Kloogfa et une magnifique serveuse kylbrimienne. C'était donc ça un point de passage, un espèce de bar flottant, pour se reposer avant de reprendre la route. Jack conclut que c'était indispensable pour une cité aussi grande de disposer d'installations pareilles, sinon le commerce avec les autres peuples serait ruiné.

- Vous ne verrez ça que sur la Mer Sacrée ! Lança Skormir en ricanant.

Jack lui demanda combien de temps il restait avant de quitter cette Mer, l'ancien esclave lui répondit "Environ trois jours, on s'arrêtera pour dormir tous les cinq points de passage."