Les rues de la ville

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Ils arrivèrent à la porte d'entrée de cette grande ville. Le gardien les laissèrent passer, puis un homme demanda s'il pouvait prendre leur cheval. Hazardi, comme dans la ville de Gazdek, lui tendit les reines, mais Altri s'interposa, et refusa polimment. Il expliqua ensuite à Hazardi qu'ils en auraient besoin dans cette ville, pour transporter les objets, et pour se déplacer plus rapidement. Il empreinta une rue assez sombre, puis se retrouva dans une petite rue assez tranquille. Cela se voyait qu'il connaissait cette ville. Le bandit lui demanda de l'attendre à l'exterieur. Il entra avec ses affaires dans une petite auberge, et revint deux minutes plus tard. Ensuite, il prit le cheval et l'accrocha dans une cour arrière.

- Et maintenant, allons te soigner.

Ils marchèrent aux milieu des rues bondées. Des personnes criaient, d'autres se bousculaient. Il y avait des commerçants un peu partout. Il y avait aussi de sortes de petits spectacles pour recolter de l'argent... Ou de la nourriture, pensa Hazardi en remarquant des fruits dans les chapeaux.
Cette ville, c'était son monde au temps du Moyen-Age. Ce monde n'avait pas évolué, ou alors évoluait très doucement.
Elle croisa certaines personnes habillés tout de noir, armés jusqu'au dents. Les personnes se reculaient sur leur passage.

- C'est qui, eux ? demanda-t-elle quand l'un d'eux la frola.
Elle se retourna pour ne pas le bousculer.
- Chut !
L'homme en noir se retourna, et la regarda. Elle baissa le regard, et continua de marcher. Puis elle se retourna. L'homme en noir la regardait toujours. Elle se retourna instantanément, mal a l'aise.

- Il me fixe Altri... Lui dit-elle en chuchotant.
- Continue de marcher, oublie le, lui répondit-il tout aussi doucement.
- C'est qui ??
- Nous sommes arrivés. Viens, nous allons te soigner.

Hazardi remarqua qu'il avait changé de sujet, et n'avait pas répondu à son interrogatoire. Elle était bouleversée par le regard que cet homme lui avait adressé. Mais qui étaient-ils ?

En arrivant dans la petite maison, Hazardi retira le bandage qu'elle s'était fabriquée a l'aide des vetements des Ludmars... Puis un homme vêtu de blanc s'approcha d'elle. Elle remarqua que son vêtement était maculé de sang.
Altri parla à cet homme, et lui expliqua comment elle s'était blessée. Puis l'homme alla chercher des plantes.

- Ces plantes vont me soigner ? demanda-t-elle, septique
En effet, Hazardi était habituée aux pansements, blandages et à l'alcool. Pas aux plantes vertes soit disant médicinales.
Altri souria, et lui demanda de leur faire confiance.
L'homme lui déposa les plantes, puis versa de l'eau, et remit d'autres plantes.
Hazardi levait les yeux au ciel. Un bandage à base de plante. On aurait tout vu.
Le "médecin" était très minucieux dans son travail. Elle se demanda pourquoi. Ne fallait-il pas juste déposer des feuilles et mettre de l'eau dessus ?

- Les plantes sont utilisées car elles vont cicatriser la plaie rapidement. L'eau permet de les faire coller. lui expliqua le médecin.
- Sa, j'aurai pu le faire moi-même... J'ai les mêmes choses, mais en plus...
Elle se tut petit à petit. Altri lui lançait un regard noir. Elle compris qu'il ne fallait pas juger les superbes méthodes de guérison de ce monde. Elle patienta donc pendant que le médecin déposait tout doucement les plantes à divers endroits de son bras gauche.
Lorsqu'il eut fini, il leur donna un petit sachet de plante, et leur dit de changer quelques feuilles lorsqu'elle commençait à avoir un peu mal.
En effet, Hazardi remarqua que sa blessure ne luifaisait plus mal. Elle s'y était habituée, mais maintenant qu'elle ne sentait plus ce picotement brulant, elle allait mieux.

Altri donna quelques pieces et des fruits au médecin, puis ils retournèrent à l'auberge. Elle profita de cemoment pour relancer la conversation.

- Tu ne m'as pas répondu. C'était qui, les hommes en noir ? Ils créaient une atmosphère de tension, et négative autour d'eux.

Elle réflechit alors sur le monde qui l'entourait :
Il y avait des guerres, et le grand archipel était un peu un lieu de paix. Les deux continents à l'est et à l'ouest de celui-ci se battaient.
Les habitants avaient une monnaie, mais leur échange se faisait surtout par le troc. Ils parlaient surtout anglais. C'était même bien pratique. Comment avaient-ils appris l'anglais ? La probabilité d'avoir exactement la même langue, et en plus ils étaient au Moyen-Age était faible voire quasiment nulle.
Dans le monde d'Hazardi, au moyen-âge, chaque pays parlait sa langue. Dans cet endroit, presque tout le monde connaissait l'anglais.
Des personnes de son monde sont donc déjà venues ici. Dans ce cas ils auraient pu transmettre leur savoir...

* Les hommes en noir... enlèvent surement les étrangers venus du ciel
En se basant sur cette idée, cette sorte de secte doit surement être avancée dans la technologie, mais pourquoi ne pas diffuser ce savoir au monde entier ?
Il va falloir enqueter sur ça. Il se peut que, si je peux les approcher, ils m'aident à rentrer chez moi. Par contre, Altri ne voudra surement pas assister à mon enlevement... Et sa peut etre dangereux...*

Altri rentra, avec une bourse d'argent, et un sac rempli de nourriture. Il donna à Hazardi de la viande, qui ressemblait à un poisson. Elle regarda ce "plat" avec un air suspicieux. Il sourit et lui dit de gouter. Une fois dans la bouche, ce morceau fondit. C'était un gout sucré, qui ressemblait à la raie.
Une fois rassasiés, le bandit lui proposa de se promener dans Tabbeck.
Après avoir changer quelques feuilles du bandage d'Hazardi, ils sortirent de l'auberge, et se promenèrent dans les rues.
Les commerçants vendaient toujours leur nourritures, d'autres essayaient de refiler des babioles.
Altri lui montra alors une petite cabane. Ils rentrèrent dedans. Un homme dessinait avec différentes touches de couleur des paysages, des portraits, ainsi que le ciel.
Cela se voyait, l'homme était un ami du bandit. Ils eurent le droit de regarder des tableaux cachés au fond de la cabane. Hazardi resta perplexe devant un tableau. Il représentait une sorte de Capsule USM, mais c'était un modèle plus ancien, qui s'engoufrait dans l'eau.
L'homme sourit, et lui expliqua qu'il avait vu cet engin s'écraser il y a quelques années. Il avait pris peur, mais avait decidé de peindre ce qu'il avait vu ce jour-là.
Puis, ils sortirent de la cabane, et continuèrent leur chemin. Tout à coup, Altri la bouscula, et ils changèrent rapidement de rue. Elle regarda derrière elle, intriguée. Quelques secondes plus tard, un homme en noir passai. Elle reconnu en lui celui de tout àl'heure.

- C'est le même ?
- On ne peut pas savoir, ils se ressemblent tous. Mais je ne pense pas, sinon il t'aurai vu de loin.

Elle se tut. Ces hommes l'intriguaient au plus haut point. Elle voulait leur parler, mais elle savait que cela pouvait être très risqué. De plus, Altri l'en empecherai.

- Non, tu n'ira pas les voir ! dit le bandit en voyant l'expression sur son visage.

Ils retournèrent à l'auberge.

-Qu'est-ce que vous me voulez ?

-Tu vas me suivre.

Elle regarda autour d'elle. Elle n'avait vraiment rien pour se défendre, et un bras un peu blessé.
L'homme vit bien qu'elle cherchait un moyen de s'échapper, et il s'approcha d'elle. Son épée en avant, il était maintenant à quelques mètres d'elle. L'auberge était derrière lui, a une dizaine de mètres. Elle pouvait l'esquiver, monter dans sa chambre et chercher ses affaires. L'homme allait-il la suivre ?
Il valait mieux essayer sa. De plus, il lui fallait son revolver si elle voulait s'en sortir.

Hazardi regarda l'homme qui avançait et recula de quelques pas. Il avança de nouveau. Puis, elle plongea sur le côté, se releva à l'aide d'une pirouette et courutn vers l'auberge. L'homme tenta de l'attraper mais elle courait déjà, il fit donc demi-tour et courut à sa poursuite.
Elle ouvrit la porte, et monta les escaliers. Elle n'entendit pas de bruits de pas dans les escaliers. Tant mieux.

- Altri, je suis désolée ! Je...Je vais prendre mes affaires.
- Je t'avais dit de ne pas les approcher !

Altri était face à la fenetre. Il l'avait observée. Hazardi remarqua que ses affaires étaient déjà rangées dans un sac. Altri se retourna et lui dit de passer par la fenetre. Il ajouta qu'il ne pouvait rien pour elle. Hazardi le savait. Elle hocha de la tête, puis fourra son arme dans sa poche.

- Enleve ce bandage, sinon, il va te gener. Tu vas partir où ?
- Je...J'en sais rien. Je vais retourner au port. lui répondit-elle

Elle grimpa et sortit dehors. Tout en se retournant pour regarder de nouveau Altri, elle se sentit coupable. Elle le mettait surement en danger. Il la regarda d'un air grave et lui fit signe de partir.

-On se reverra...

Hazardi, sur le rebord de la fenetre, mit son sac en bandouilère. Elle mit ses mains sur le rebord et sauta. Ses pieds étaient à 2 metres du sol. Elle réflechit et resta quelques instants en l'air, se tenant à la force de ses bras.
L'homme en noir sortit de l'auberge et la vit. Elle profita de cette occasion pour lui sauter dessus. Il amortit sa chute.
Après s'être débattu avec lui, elle s'empara de son épée, et partit en courant. Avant de changer de rue, elle le regarda. Il venait juste de se relever. Il était surement sonné.

Pas le temps de le regarder, elle partit en direction du port.

Elle s'arrête net. Les deux autres hommes étaient revenus au port. C'était bien sa veine.
Le ciel était rouge. En effet, le soleil se levait. Elle vit au loin un bateau, surement pret à accoster

[Hors-RP : C'est le bateau de Gnon qui arrive, (enfin, si sa te derange pas Gnon) ]

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